La météo est notre principal sujet de préoccupation. Tous les jours nous consultons les applications de nos smartphones pour savoir à quelle sauce nous serons mangés. En ce moment la pluie se fait rare (enfin la mousse qui commençait à nous pousser sur le dos à disparue !) mais les températures, proches de zéro la nuit, et le vent nous font rêver de séjours sous les Tropiques. Cependant, moyennant force polaires, écharpes et gants, nous affrontons courageusement les éléments afin de nous instruire par sites archéologiques interposés.
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Le beau rocher qui abrite la vieille ville de Monemvasia culmine à 155 mètres au-dessus de la mer de Myrtho.
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A pied d'œuvre dès 9h00 nous sommes les seuls visiteurs de Monemvasia. Tous les commerces et tavernes sont fermés et nous ne trouvons rien pour nous réfugier à l'abri du vent.
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La ville historique de Monemvasia, située sur la presqu'île, occupe une partie du rocher de 1 800 mètres de long sur 300 m de large. Elle est reliée par une digue au continent.
L'église Christos Elkomenos, ou Christ-aux-Liens, avec son campanile datant du XVIIe siècle.
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Cité de l'Empire byzantin, Monemvasia (ou Malvoisie) fut fondée au VIe siècle. Au XIIe siècle, la petite ville est un actif centre commercial et centre d'exportation du vin de Malvoisie dont le cépage traditionnel, encore cultivé sur le pourtour méditerranéen, porte le nom.
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Monemvasia envahie par des petits hommes rouges.
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Le fort vent glacial qui court dans les ruelles écourte notre visite de Monemvasia. Après avoir greloté pendant une heure nous retrouvons avec plaisir la chaleur de notre maison sur roulettes.
L’Église Ágios Nikólaos (Saint-Nicolas).
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Nous prenons la direction de Mistra. Le mont Elias au-dessus de Sparte est bien blanc. Aujourd'hui le soleil est présent et cela rend bien supportable la fraîcheur de l'air.
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Mistra (ou Mystrás) est une ancienne cité fondée par les Francs au début du XIIIe siècle, près de l'antique Sparte. Elle est aujourd'hui en ruines.
Le site de Mistra s'inscrit à l'intérieur de deux enceintes fortifiées, le tout dominé par une forteresse.
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Mistra ne reste pas longtemps en la possession de ses fondateurs Francs. Dès 1259 Mistra est cédée à l'empereur byzantin Michel VIII. Commence alors une période de prospérité, à la fois économique, mais surtout culturelle, pour la ville. Sous le despote Théodore, Mistra est la deuxième plus grande ville de l'Empire après Constantinople.
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La Métropole est un des bâtiments les mieux conservés de Mistra. Cette basilique est dédiée à Saint-Démétrios, martyr chrétien du IVe siècle.
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La Métropole est un mélange de deux types architecturaux bien visibles (observez la forme des toits).
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Dans la Métropole de Mistra.
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L'église des Saints-Théodore(s).
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Le monastère de la Pantanassa est accroché au versant est de la colline, à un endroit où la pente est abrupte. Il est le bâtiment le mieux préservé de Mistra et également le seul encore habité de nos jours par une demi-douzaine de religieuses.
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Fondé en 1428, le monastère de la Pantanassa a conservé la plupart de ses fresques murales.
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Des ex-voto déposés au pied d'une icône de saint. Ces plaques représentent généralement une personne souhaitant guérir d'une maladie ou d'une infirmité. La partie du corps souffrante peut également être évoquée. Apparemment les vœux concernent également les voitures mal-en-point.
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Le monastère de la Pantanassa recueille une belle colonie de chats.
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Le Palais de Mistra (Despot's Palace) fut la résidence des princes, despotes, gouverneurs ou administrateurs successifs de Mistra.
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L'église Sainte-Sophie.
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Le château de Villehardouin surplombe les ruines de Mistra. Le site est quasi inaccessible depuis le sud et le sud-ouest, où les falaises rocheuses dominent un ravin. Les autres faces de la colline sont également suffisamment escarpées pour faire de ce site un lieu facile à défendre. Du sommet, la vue s'étend d'un côté sur toute la vallée de l'Eurotas.
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Ramassage des olives sur les pentes de Mistra. Avec 209 000 tonnes la Grèce est le troisième producteur mondial d'huile d'olive derrière l'Espagne et l'Italie.
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Coucou les globe trotteurs
RépondreSupprimerDe bon matin ( 7.30h pour une retraitée😉) me voici transportée au pays des Dieux avant de me transporter sur notre montagne sacrée du Mezenc😎. Merci encore pour ce partage très enrichissant et dépaysant. Bises a vous deux.
Lulu
Salut Lulu. Nous pensons que la jeune retraitée va skier aux Estables ⛷️. Profite bien de la neige ❄️.
SupprimerBonjour les amis ,rien que de beaux souvenirs... merci beaucoup. Bonne continuation, à bientôt MJ & J
RépondreSupprimerAller en Grece pour se geler ça n'est pas le pied. L'année prochaine consultez mieux la météo internationale.Continuez bien
RépondreSupprimerdommage pour la météo mais je vois que le soleil vous offre parfois une belle lumière!
RépondreSupprimerprofitez bien de ces magnifiques sites ça nous donne envie de partir mais on va attendre les jours plus chauds.
Amicalement
Georges et Jacky
Salut les amis,
RépondreSupprimerDepuis lundi super beau temps ici
vélo cet après-midi, depuis le temps ça fait du bien.
Bonne continuation nous nous instruisons.
ah lala, vous qui croyiez fuir les froideurs ardechoises !!! Nous avons ici des temperatures tres hautes pour la saison..! mais quel beau voyage vous faites .;continuez de nous faire rever !
RépondreSupprimerNous suivons votre visite guidée de la Grèce avec grand intérêt..et sommes désolés du froid que vous affrontez. Nous avons eu nous aussi des températures beaucoup plus basses cette année sur la Côte d'azur malgré un beau ciel bleu
RépondreSupprimerBises
Andrée Alain